Le projet Iceworm


Retrouvailles au coin du feu

Soirée-enquête prête à jouer


Les bases secrètes enfouies dans la glace sont un cliché de bon nombre d’œuvres de fiction, où les méchants complotent à la domination du monde.

Pourtant, ce n’est pas toujours que de la fiction.

Le projet Iceworm est bien réel, et à été mis à jour par le plus improbable des lanceurs d’alertes : le réchauffement climatique.

Le projet Iceworm

600 missiles nucléaires et 400 km de tunnel. Voilà ce qu’était le projet Iceworm, d’origine américaine.

En 1959, au nord-ouest du Groenland, à 200 km de Thulé, les américains, qui ont déjà une base dans le coin, construisent un village dans la glace, appelé Camp Century.

Officiellement, il s’agit d’un projet scientifique, avec habitations, une chapelle, un centre de recherche, un théâtre et un réacteur nucléaire transportable.

Mais la réalité est tout autre : il s’agit de tester l’installation de missiles balistiques dans la calotte glaciaire, et diriger contre l’URSS. Nous sommes en pleine guerre froide à l’époque : c‘est le projet Iceworm.

Le projet sera abandonné en 1967, car infaisable à cause des mouvements et de la pression des glaciers.

Au cours des dernières décennies, Camp Century à été recouvert de 35 m de neige, de quoi enfouir définitivement le sujet.

 

iceworm

 

Le réchauffement climatique

Seulement voilà, l’activité humaine s’est décuplée, la Terre se réchauffe, la neige et les glaces fondent. Et ce qui devait rester enfoui commence à réapparaître à la surface.

Avec la pollution et les frictions diplomatiques que cela va engendrer.

Mais rassurez-vous, c’est prévu pour 2090. Car Camp Century n’a pas été vidé : Il resterait sur les 55 hectares du site 200000 litres de carburants, 240000 litres d’eau polluée, peut-être radioactive et des polychlorobiphényles.

Bref, de quoi s’amuser pour les générations futures.

 

camp century

 

Iceworm, une étude de cas pour jeux de rôles

Ce projet démontre une chose : une infrastructure enfouie dans la glace n’est pas possible à grande échelle.

En effet, les mouvements des glaciers et la pression exercée par ces derniers rendent les constructions et leur entretien trop précaire.

Par contre, rien n’empêche des installations de petites tailles ou bien à l’intérieur d’un seul glacier.

Le projet Iceworm aura au moins eu une vertu pédagogique.

Mais comme le jeu de rôle n’est pas là pour faire toujours réaliste, donc allez-y, à vous la forteresse sous la glace. Faîtes-vous plaisir.

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