Albert Roche, héros oublié de la Grande Guerre

Vous vous rappelez du film Captain America, où le héros capture à lui seul une base d’Hydra et libère des prisonnier.

Et bien nous avons le même, en vrai, en la personne d’Albert Roche.

Le « premier soldat de France »

Albert Séverin Roche naît en 1895 à Réauville, un petit village de la Drôme. Fils d’agriculteurs, il n’a rien du profil du héros traditionnel. Considéré comme frêle, parfois même « incapable de servir », il est pourtant animé d’un patriotisme farouche et d’une volonté de fer.

Refusé plusieurs fois à l’engagement volontaire, il finit par intégrer l’armée en 1915. Très vite, il se distingue par un courage exceptionnel. Tireur d’élite, redoutable en infiltration, il se porte toujours volontaire pour les missions les plus dangereuses.

Albert Roche aurait capturé à lui seul plus de 1 180 prisonniers ennemis et serait sorti indemne de plusieurs dizaines de missions suicides. Il s’évade, seul, de l’armée allemande après avoir été fait prisonnier. Ses actions valent l’admiration du général Foch, qui le surnommera : « le premier soldat de France ».

Malgré ses actes d’héroïsme, Albert Roche tombe dans l’oubli. Contrairement à d’autres figures médiatisées, il ne cherche ni gloire ni reconnaissance. Il meurt accidentellement en 1939, percuté par un bus, à seulement 44 ans.

Son nom reste peu connu du grand public, mais il incarne une figure emblématique du soldat courageux, modeste, et profondément humain.

Albert Roche, « le dernier héros »

Il était censé mourir en 1939. Le monde l’a oublié… mais lui, il n’a jamais cessé de veiller.

  • Nom : Albert Roche
  • Surnom : Le Poilu immortel, le juge silencieux
  • Clan : Brujah
  • Génération : 10e
  • Date supposée de la mort : 14 avril 1939
  • Date de l’Étreinte : nuit du 14 au 15 avril 1939
  • Sire : un ancien brujah basé à Paris, œuvrant contre les abus de la Camarilla
  • Concept : le héros oublié devenu justicier immortel

Le 14 avril 1939, Albert Roche est percuté par un autobus sur une avenue parisienne. Mort clinique sur le pavé. Mais ce que personne ne sait, c’est qu’un témoin inhumain observait la scène : un brujah, fasciné depuis des années par cet homme d’honneur, ce soldat qui avait refusé la haine et la gloire, préférant la justice.

Voyant en lui un esprit pur capable de résister aux tourments de l’Étreinte, ce vampire le sauve in extremis, dans une ruelle baignée d’ombres.

Quand Albert se réveille, son sang a changé. Son cœur ne bat plus, mais sa conscience, elle, hurle. D’abord révolté par sa nouvelle nature, il finit par accepter une mission : continuer à protéger les innocents, même dans un monde devenu surnaturel.

Albert Roche vit caché à Paris, dans une maison discrète aux murs couverts de cartes d’époque, de croix de guerre et de journaux anciens. Il évite les conflits de clans, mais reste profondément engagé dans les questions de justice, de mémoire, et de morale.

Possibles fonctions dans la chronique :

  • Mentor silencieux des PJ qui cherchent à préserver leur Humanité
  • Contact énigmatique dans une enquête sur un vampire justicier qui exécute des prédateurs
  • Témoin d’un passé oublié, gardien de secrets remontant à la Première Guerre mondiale
  • Antagoniste moral si les PJ s’écartent du droit chemin

Traits distinctifs

  • Vertu déformée : son sens de l’honneur est devenu rigide avec le temps. Il juge selon un code hérité de 1918, parfois inadapté au monde moderne.
  • Souvenir vivant : il dort sur des sacs de toile de l’armée française, conserve ses lettres du front, et récite chaque année les noms de ses camarades tombés.
  • Autarcie mystique : il se nourrit uniquement de criminels ou de ceux qu’il considère comme corrompus. Il refuse tout sang lié à l’innocence.
  • Résilience surnaturelle : en combat, Albert se révèle redoutable. Il évite de tuer, mais neutralise avec une précision militaire glaçante.

 

Idée de scénario: L’Étreinte de la Victoire

Les PJ découvrent que derrière une série d’exécutions ciblées à Paris, un vampire centenaire traque ceux qu’il juge indignes de la non-vie. Mais ses critères semblent venir d’un autre siècle…
Est-il un allié contre le mal, ou un fanatique dangereux ? Que fera-t-il lorsqu’il apprendra que les PJ ont laissé un vampire torturer un mortel sans sanction ?

 

Idée de scénario : Le Dernier Poilu

Les PJ enquêtent sur des disparitions dans l’Est de la France. Ils découvrent un vampire ancien, reclus, qui capture les prédateurs indignes pour les juger. Mais sa morale rigide est-elle compatible avec celle des PJ ? Faut-il le protéger, l’exposer, ou lui succéder ?