Sofia Perovskaïa : régicide et militante russe


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Sofia Perovskaïa est la première femme condamnée à mort pour raison politique en Russie. Elle est directement responsable de la mort du tsar Alexandre II en 1881.

Pourtant, rien ne disposait cette femme à embraser la cause révolutionnaire et à s’engager sur la voie du terrorisme.

Un pédigrée d’aristocrate

Née le 13 septembre 1853 à Saint-Petersbourg, Sofia Perovskaïa est née au sein de l’aristocratie Russe. Son père étant l’ancien gouverneur militaire de Saint-Petersbourg, son grand-père était ministre de l’Intérieur et son arrière-grand-père était comte.

Petite dernière d’une fratrie de 4 enfants, elle a reçu une éducation bourgeoise, avec mathématique et cours de français. D’un caractère fort et déterminé, elle a été très vite passionnée par la lecture, la natation et le tir.

En 1869, Sofia entra à Alarchinsky, un institut universitaire pour femmes.

C’est à partir de là que son engagement politique et révolutionnaire commença.

Cercles révolutionnaires, propagande et militantisme

Sofia Perovskaïa intégrera différents cercles révolutionnaires dont le Cercle de Tchaïkovski de 1871 à 1872 et le mouvement Terre et Liberté (Zemlia i Volia) en 1878. Entre ces deux cercles et ses participations à différentes manifestations, elle connut plusieurs procès et bascula peu à peu dans la clandestinité, tout en réussissant à obtenir un diplôme de professeur et d’assistante médicale.

Ses actions se furent de plus en plus engagées (libération de prisonniers politiques, propagande dans les milieux étudiants, militaires et travailleurs), et elle bascula dans le terrorisme en 1879, lors d’une tentative de faire sauter le train impérial.

Narodnaïa Volia

Ce mouvement terroriste est une organisation anarchiste russe responsable de plusieurs attentats à la bombe.

Son nom se traduit par « Volonté du peuple » ou « Liberté du Peuple » et son but est de « substituer à la volonté despotique d’un seul la volonté du peuple ».

Sofia intégrera ce mouvement pour suivre son compagnon Andreï Jéliabov, alors leader du groupe.

A ses côtés, Sofia participe à la préparation de différents attentats contre le tsar, et suite à l’arrestation d’Andreï, elle dirige en personne celui qui coûtera la vie à Alexandre II.

Arrêtez quelques jours plus tard, elle est condamnée à mort et la sentence est exécutée par pendaison publique en avril 1881.

Vous avez là une bonne base pour un scénario explosif.

  

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