Les petits métiers d’autrefois: un peu de vie dans les rues de vos cités


Retrouvailles au coin du feu

Soirée-enquête prête à jouer


Lorsque vos PJ’s arrivent en ville, est-ce que vous prenez le temps de leur décrire toute l’animation qui y règne ?

Car une ville, ça vit, aussi bien le jour que la nuit.

Voici donc un florilège de métiers disparus, issus du Paris du 19ème siècle.

Des petits boulots difficiles, mais qui permettaient à tout à chacun de survivre. En échange de quelques pièces, vous pouviez vous offrir les services des personnes suivantes.

Aboyeur : son rôle était d’informer les passants du programme d’un spectacle.

Allumeur de réverbères: allumait les réverbères le soir, les éteignait au matin.

Ange-gardien : ramenait les personnes ivres chez elles.

Arracheur d’ailes : un chapeau orné de plumes étaient le nec plus ultra. L’arracheur d’ailes en vendait dans la rue, directement prélevées sur l’animal.

Charron : il graissait les roues des chariots et charrettes.

Chasseur de rats : éliminait la vermine des rues et des habitations.

Cueilleur d’orphelins : il récoltait les mégots de cigares et cigarettes pour revendre le tabac non brûlé.

Décrotteur : il nettoyait vos chaussures.

Fort des Halles : l’équivalent de nos dockers actuels.

Liseuse de pensées extralucide : liseuse de bonne-aventure dans la rue.

Loueur d’enfants : permettait de laisser en garde ses enfants quelques heures pour aller faire autre chose. Il n’était pas rare que le gardien sous-loue les dits-enfants à des mendiants pour mieux apitoyer les passants.

Loueuse de sangsues : soit les sangsues étaient revendues aux apothicaires et aux pharmaciens, soient elles servaient en traitement à des malades.

Maletachier : munie de savon à dégraisser ou de pierre à détacher, il nettoyait instantanément vos vêtements qui venaient d’être salis par la boue et la pluie.

Marchand d’Arlequin : il récupérait les restes de nourriture des gens fortunés et des restaurateurs, et ceux-ci était recuit en un grand « fous-y tout ». Le plat était vendu à la louche.

 

 

Marchand d’Attrape-Mouche: vendait une ombrelle qui emprisonnait les mouches et autres vermines volantes, attirées par les saleté de la ville.

Marchand de feu : il vous proposait d’allumer votre cigare ou votre cigarette grâce à la flamme de sa lanterne.

Marchand de Mouron : il s’agissait d’une herbe qui poussait partout, et dont raffolaient les oiseaux. Le Mouron était vendu aux badauds qui voulaient nourrir les oiseaux.

Marchand de Plaisirs : le plaisir est un petit gâteau qui était vendu dans la rue.

Poinçonneur : il poinçonnait les tickets.

Porteur de pains : il livrait le pain aux clients des boulangeries.

Ramasseur de bouteilles : ramassait les bouteilles cassées pour les recycler en d’autres objets.

Ramasseur de crottes : ramassait les crottes de chien dans la rue pour les revendre aux maroquiniers, qui s’en servaient pour polir le cuir.

Releveur de mariage : il fréquentait les mairies et scrutait les promesses de mariages. Il notait les adresses des futurs mariés, qu’il revendait aux restaurateurs, loueurs de voiture, tailleurs … Ces derniers venaient ensuite démarcher les mariés à leur domicile.

Rémouleur : affûtait lames et couteaux.

Tapeur de vitres : venait vous réveiller le matin si vous en aviez fait la demande.

Vendeur de dentier : les soins dentaires n’étaient pas à la portée de tous, mais le marché des dents d’occasion permettait d’y pallier.

Vendeur de journaux à la criée : vendait les journaux en criant les titres des nouvelles.

Vendeur à la sauvette : spécialisé dans un type d’article, qu’il vendait aux passants.

Tous ces métiers se conjuguaient bien sût au féminin. Et il en existait pleins d’autres. Pour survivre, nos ancêtres faisaient preuve d’ingéniosité, afin de gagner leur croûte.

Vous avez dans cette liste de quoi vous inspirer pour mettre de l’ambiance en ville.

 

  

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