Les petites superstitions de nos ancêtres concernant les mariages


Paris by Night, pour Vampire la Mascarade

Paris by night

Ah le mariage ! Une cérémonie qui permet à deux être qui s’aiment d’affronter ensemble les difficultés qu’ils n’auraient jamais eu s’il ne s’étaient pas mariés.

La mariage est aussi une institution qui était obligatoire jadis.

Et bien des mariages ont des traditions populaires qui regorgent d’un héritage moyenâgeux.

Petit tour d’horizon de quelques-unes de ces traditions et croyances pour réussir son mariage.

Traditions et croyances qui seront sources d’inspirations pour vos jdr.

 

La demande en mariage

Lorsqu’un jeune homme voulait la main d’une jeune fille, il fallait l’accord e la famille de cette dernière. Le jeune homme mandatait alors un tiers de confiance pour faire le demande auprès de la future belle-famille.

Et c’est sur le chemin pour aller dans la famille de la jeune fille que se jouait le destin du couple, si l’on en croit les croyances populaires.

En fonction du type de rencontre sur la route, humain ou animal, de leurs comportement et de leurs physiques, il était possible de savoir si le futur mariage allait être un mariage heureux ou pas.

 

Bailler du tortiau

Parfois, malgré l’accord des parents, la jeune fille ne voulait pas du mariage. Point de souci, il n’y avait qu’à lui bailler du tortiau.

Cela consistait à lui faire manger une galette, qui avait été placé à l’insu d’un prêtre sous la nappe de l’autel sur laquelle ce dernier avait donc répandu ses bénédictions.

Le jeune fille tombait ensuite instantanément amoureuse de l’homme qui lui faisait manger cette galette.

 

Voyage en prestes noces

Pour aller jusqu’à l’autel, la procession des mariés devaient faire un maximum de bruit, pour attirer les badaud et surtout effrayer les mauvais génies. Il n’était pas rare non plus de tirer des coups de feu entre les jambes de la marié, pour assurer qu’elle soit bonne nourrice.

Une poule blanche, que l’on faisait crier régulièrement en lui arrachant quelques plumes,  était en tête de cortège. Elle symbolisait la chasteté de la jeune fille.

 

La noce

Lors de la cérémonie, il fallait que les mariés surveillent les deux cierges devant eux. Si l’un d’eux s’éteignait, cela signifiait que l’époux devant le cierge éteint allait mourir dans l’année.

Lors de la cérémonie des anneaux, l’homme devait pousser à fond l’anneau nuptiale au doigt de sa femme. Si ce passage se passait mal, c’est elle qui possèderait l’autorité dans le ménage.

Mais, si au moment où le couple s’agenouille devant le prêtre, le mari met de genoux (par inadvertance et sans préméditation) sur un pan de la robe de la mariée, il ne se laissera jamais mener par sa femme.

Enfin, il était de coutume que les nouveaux mariés échangent « au nom du mariage » un objet symbolique pour sceller un lien irréversible entre eux deux.

Mais ce qui scellait le mariage, c’était le baiser avec leurs mains jointent.

 

Le retour chez les mariés

A la sortie de l’église, toute la noce raccompagnait les mariés chez eux.

Un balai pouvait barrer la porte, et en fonction des réaction de la mariée, on savait si elle serait bonne ménagère.

Dans certain endroit, le mari devait partir bêcher un instant pendant que sa femme se mettait à filer.

 

Le festin

Vient enfin le moment de fêter dignement le mariage.

Et il était de tradition qu’un jeune garçon se glisse lors de la soirée sous la table pour enlever une des jarretière de la mariée.  Il devait exhiber ensuite son trésor à l’assemblée. Cela annonçait à la jeune épouse la perte d’un trésor plus précieux.

Et justement …

 

La couche

Le curé venait parfois bénir les mariés jusque dans leur couche. La benedictio thalami devait conjurer les menaces de stérilité du couple. Le prêtre chantait, priait et racontait quelques grivoiseries.

 

Il n’y a pas à dire, c’était quelque chose. Surtout pour l’homme, car la femme était surtout reléguée au second plan et c’est elle qui était la potentielle cause de l’échec du mariage.

Les noces étaient ponctuées de multiples rituels et traditions.

Vous pouvez mettre en scène un mariage et le faire déraper à cause d’une superstition qui ne va pas dans le bon sens.

 


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