Survivants : anomalies quantiques


Retrouvailles au coin du feu

Soirée-enquête prête à jouer


Les mondes d’Aldebaran sont à l’origine une bande dessinée en trois cycles, ou l’auteur raconte l’effort de l’Humanité dans ses premières tentatives de coloniser des planètes lointaines.

Une série parallèle voie le jour en 2011, Survivants anomalies quantiques.

On y découvre une nouvelle héroïne, Manon, et un groupe de onze rescapés de l’accident qui a détruit leur vaisseau parti pour Aldébaran.

Ils réussiront, à bord d’une petite navette, à se poser sur une planète inconnue située à un carrefour des routes de l’espace.

L’espace est hostile

L’espace est un lieu où l’humain n’a pas sa place, et sa conquête est émaillée d’accidents.

Dans Survivants, anomalies quantiques, nos onze survivants sont victimes de la dislocation de leur vaisseau spatial sous l’effet d’une anomalie spatiale qui affecte le Benevides Transfert. C’est l’hostilité de l’espace qui est a l’origine des aventures qui vont être vécues par nos « héros ».

La nature aussi

Mais l’espace n’est pas le seul problème de l’humanité. Chaque nouvelle planète est une entité vivante à elle toute seule, et l’homme y a rarement sa place.

Ainsi, phénomènes naturels, faunes, flores et habitants des lieux vont être autant de danger pour nos naufragés.

Ajouter à cela les difficultés pour se nourrir, se loger et se soigner, et vous comprenez pourquoi le nom de la bande dessinée est Survivants : anomalies quantiques.

 

 

Et l’homme encore plus

Enfin, la vrai menace pour l’homme est lui-même.

Entre incompétence, peur, inadaptibilité et égoïsme, l’homme n’est plus fait pour survivre en extérieur.

C’est une composante majeure de Survivants : anomalies quantiques.

À telle point que le groupe de naufragés se retrouve scindé en deux à la fin de ce premier tome.

Le mode survivalisme

La BD Survivants est axée sur la notion de survie. Vous avez là une excellente source d’inspiration pour un scénario space-opéra.

Les personnages ont chacun leur caractère, et soit on les aime, soit on les déteste.

J’ai été un peu déçu par la fin, j’aurai préféré que l’on reste sur du survivalisme pur. Peut-être que le deuxième tome reprendra cette thématique.

Survivants : anomalies quantiques est éditée chez Dargaud et à fait partie de la sélection 48H BD 2017.

  

Retrouvailles au coin du feu

Soirée-enquête prête à jouer