Eau, Air, Terre, Feu : la médecine au Moyen Âge


Retrouvailles au coin du feu

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Le Moyen Âge n’était pas la meilleure période de l’histoire pour tomber malade. La conception de la médecine, et les remèdes appliqués, avaient souvent pour conséquence le décès du malade, ou bien encore l’aggravation des symptômes.

Le remède était pire que le mal. Mais c’est aussi grâce à cette médecine d’hier qu’aujourd’hui, nous sommes très bien soignés.

De la bonne et mauvaise humeur.

Pour les médecins de l’époque, le corps humain était composé des humeurs, symbolisées par les quatre éléments : eau, air, terre et feu.

Il devait y avoir un équilibre entre ces humeurs pour que le corps soit en bonne santé. En cas de déséquilibre, il fallait soigner un mal par son contraire.

L’eau représentait le froid et symbolisait les afflictions du cerveau, via la lymphe.

Le feu, pour la chaleur, influençait le foie, grâce à la bile jaune contenu dans celui-ci.

La terre, humide, influençait la rate, liée par la bile noire qu’elle contient.

L’air, sec, se voulait lié au sang.

De plus, chacune des humeurs influençaient également le comportement :

 

  • l’eau pour le calme imperturbable
  • le feu pour la colère flamboyante
  • la terre pour la mélancolie
  • l’air pour les personnes sanguines

 

Wikipédia

 

Quelques remèdes d’époque

Le principe des humeurs était donc au centre de la médecine. Rassurez-vous, les soins étaient tout aussi inadaptés que leurs principes fondateurs.

  • la saignée : le remède le plus connu. Si une personne est malade, c’est parce que son sang est infecté. Donc, en en enlevant une grande quantité, on supprime le mal. Logique, non ?
  • la trépanation : en perçant les os du crâne, les médecins voulaient soigner les maux de tête, les troubles mentaux et l’épilepsie.
  • le fer rouge : régulièrement utilisé pour soigner les hémorroïdes, il servait également à la cicatrisation.
  • l’urine : elle était considérée comme un antiseptique très efficace.
  • l’arrachage : utilisé pour les dents cariées … ou pas, par précaution.

 

Plus que le remède, c’est les conditions dans lesquelles étaient pratiquées ce dernier qui finissaient d’achever les patients. Entre l’hygiène déplorable et la connaissance approximative du corps humain, les chances de guérison étaient fort minces.

De plus, l’anesthésiant était lui aussi mortel : un mélange de plantes, de vin et d’opium, qui mal dosé devenait un véritable poison.

Et il n’y avait pas la sécurité sociale.

Heureusement que les jeux de rôles ne suivent pas la version historique de la médecine, sinon, le taux de mortalité chez les personnages serait très élevé. C’est d’ailleurs la compétence de premiers soins qui est mise en avant.

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