Gobelin Qui s’en Dédit : Le jeu de rôle où il est bon d’être méchant !


Retrouvailles au coin du feu

Soirée-enquête prête à jouer


Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’équipe de Gobelin Qui s’en Dédit, qui édite, via une campagne de financement déjà réussie, un jeu avec une idée incongrue: jouer la crème de la crème des univers de jdr: les gobelins.

Rien que pour ça, ça valait un article.

Une petite présentation Messieurs?

Une bande de dégénérés pleins de rêves. Mais aussi deux auteurs et maîtres de jeu parfois. Nous avons aussi un jeune illustrateur talentueux.

Pour moi (Gauthier), c’est compliqué, j’ai fait pas mal de trucs niveau éducation (bac pro, licence de lettres…), mais niveau JDR, j’ai commencé assez tard, je devais avoir quelque chose comme 16-17 ans dans une asso qui n’existe pour ainsi dire plus aujourd’hui. À force de jouer, j’ai compris que les règles trop complexes m’ennuyaient ; donc j’ai commencé à chercher des jeux plus simples, ou des MJ qui ne soient pas trop chiants. Au final j’ai créé un système très simple (on pourrait le simplifier encore, mais on perdrait un peu l’originalité du bidule) qui a évolué grâce à Yannick qui m’a permis d’en faire un système clair et sympa à jouer.

Thibaut

Mon parcours a été des plus simples, j’ai traversé ma scolarité en écoutant des deux oreilles et gribouillant d’une main sur mes cahiers. Et ça n’était pas contradictoire, contrairement à ce que certain•e•s profs pouvaient penser. Avec mon bac L en poche, je me suis inscrit dans une école d’art privée à Marseille. V’là le prêt étudiant qui fait mal ! Heureusement, j’avais le soutien de mes parents, ça n’aurait pas été possible sans eux. Je leur glisse ici un merci, c’est la moindre des choses. Depuis je trime pour transformer mes gribouillis en jolis dessins, pour qu’ils ornent un jour de jolis bouquins (et peut-être des bandes dessinées, mais l’avenir nous le dira). Je fais du JDR depuis 5 ans, j’ai commencé à 16 ans, grâce à un de mes potes rencontré au lycée. Il s’appelle Émilien. Big Up à lui ! C’est aussi lui qui m’a présenté l’association de jeu de rôle gemenosienne Rôle’n’Troll (j’espère que je n’ai pas écorché l’orthographe) dont les conventions sont toujours des supers moments pour moi. Et c’est à cette convention qu’en maîtrisant une table d’un JDR de ma création, j’ai rencontré Yannick, puis Gauthier, et notre éditeur Philippe. On a parlé de leur jeu après la partie, j’ai fait deux-trois croquis, et ça a eu l’air de leur plaire, car deux ans plus tard, me voilà illustrateur de Gobelin qui s’en dédit !

Yannick

Mon parcours… D’abord la seule fois où j’ai fait une ligne droite c’est quand je suis passé à travers un mur… Ah dans la vie ? J’ai fait cancre en général dans ma scolarité jusqu’au lycée. Principalement dû au fait que je suis dyslexique. Et que l’industrie de l’éducation nationale est reconnue pour prendre soin de ses élèves suivant leurs spécificités… Ouais hein ? Et puis j’ai fait un BEP métallerie et oh miracle, en fait il est intelligent le garçon ! Donc BAC, BTS et je travaille depuis dans des bureaux d’étude du bâtiment en charpente et métallerie. Pour le JDR c’est ma meilleure amie qui, il y a une dizaine d’années, m’a dit : allez viens avec moi à une convention de JDR chez Rôle&Troll à Gémenos tout le week-end tu vas voir c’est génial… Prends un duvet. Et c’est la révélation d’une passion incroyable, un univers où je peux laisser libre cours à toute mon imagination débordante et où en plus on m’y encourage fortement… Enfin jusqu’à ce que je tombe sur des jeux avec des systèmes pour ingénieurs en aérospatiale avec calcul sémantique et jets de dés industriels… Si je passe plus de temps à calculer le résultat d’une action qu’à la décrire… ce n’est pas la peine. En plus, il faudrait que mes actions soient réalistes ? Pas rigolo du tout ça… C’est lors de ma 3ème convention de JDR que je tombe sur une table d’un jeu loufoque masterisé par un jeune trublion barbu du nom de Gauthier Lacourte. Et c’est le pied dès les premières minutes de jeu, je commence à décrire un ogre à 2 têtes et un inconnu s’assoit à côté de moi et dit « Ok je fais la tête droite ». Ça marche répond le MJ, un perso pour 2 PJ c’est marrant allez-y. On attrape un arbre pour déloger les elfes qui tirent des flèches depuis la frondaison de la forêt et on peut même les tabasser avec après. La réussite critique c’est énorme à ce jeu. Bref c’est une partie de folie. Du coup après 4h de jeu je vais parler avec le MJ pour lui demander où je peux trouver son jeu pour m’acheter mon premier livre de JDR et me lancer en tant que MJ débutant. Là le garçon me sort un livret de 10 feuilles gribouillées au stylo… Pour info, après 3 années de travail, la dernière fois que je suis allé voir, on a dépassé les 200 pages A5. Voilà mon parcours, je suis depuis un MJ et un des auteurs de GQD, j’ai aidé Gauthier à faire naître son idée au grand jour, à écrire toutes les histoires étranges et saugrenues qu’il y avait dans notre cerveau en jonglant entre ma passion pour le JDR, le GN, mon travail, ma vie de couple et mon rôle de jeune papa. Yannick, un géant bourrin qui vous veut du bien !

Posidonia Edition, c’est quoi?

Posidonia Editions, ce sont les doux dingues qui ont accepté de nous accompagner dans cette aventure. C’est une maison d’édition associative qui, après avoir fait ses preuves dans l’édition de livres-jeux, se lance maintenant dans le JDR. Travailler avec une association à but non-lucratif, cela signifie que nous sommes accompagnés dans ce projet par d’autres passionnés, et ça c’est vraiment génial !

Le projet du moment, c’est Gobelin qui s’en dédit. Comment avez-vous créé cet univers?

La question induit qu’il y a un seul univers dans le jeu, ce qui n’est pas le cas !

En effet, Gobelin Qui s’en Dédit (ou GQD pour les intimes) c’est un jeu parasite où l’on joue les mobs, les monstres !

C’est un système de jeu plus qu’autre chose, donc on peut l’utiliser dans son propre univers personnel, on peut utiliser un univers existant (Heroes III, Dungeon Keeper, Warcraft, Oui Seigneur des Ténèbres, Conan, Star Wars, Dune, ou autre) ou encore prendre plusieurs univers et les mixer ensemble pour faire un mic-mac bien sympa. Dans notre premier livre on donne des idées plutôt dans le genre Fantaisie, mais rien n’empêche de faire autre chose, juste que les aides de jeu sont dans cette optique.

Donc, voilà, c’est un peu comme Le Monde de Murphy : faites ce que vous voulez avec le monde, nous on fournit des outils (pnjs, scénarios, générateur de scénarios…).

Et avec quel système de règles ?

C’est là le cœur du jeu ! (Tu me diras, comme tous les jeux).

Les personnages n’ont pas de compétences ni de stats ou autres, à part les points de vies et les points de dégâts (très simple, on vous dit !), et aussi des points de chances, mais ça, faudra avoir le bouquin pour comprendre à quoi ils servent.

Donc, pour jouer faut un D100, un D10, un D20 et un D6. Le D100 sert à faire toutes les actions sauf l’attaque et la défense, mais on appelle ça “influencer sur l’univers”, car une action avec une réussite critique peut changer le tissu même de la réalité en faveur des joueurs, de même qu’un échec critique ferait l’inverse. Et souvent les tuerait.

Car, oui, mourir c’est assez commun dans ce jeu, vu que les joueurs sont les mobs.

Et si vous étiez un gobelin, vous seriez quoi ?

Sans doute un gobelin de l’administration, histoire de pas risquer de me faire envoyer au casse-pipe avec une catapulte.

Et avec une fiche de perso du jeu.

Secret-défense ! Elles ne sont pas encore finies…

Une équipe bien sympa au franc-parler, un jeu pas prise de tête, autant d’univers de jeu que vous le souhaitez, il y a tout pour un succès annoncé.

Pour participer à la campagne Ulule, c’est par ici. Et pour retrouver nos gobelins en herbe c’est sur leur page Facebook.

  

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