Inspi Roman : Sherlock Holmes VS Cthulhu, les psychoses neurales


Retrouvailles au coin du feu

Soirée-enquête prête à jouer


Voici la suite des aventures de Sherlock Holmes et de son fidèle Docteur Watson, confrontés au mythe de Cthulhu.

Dans le tome 1, un statu quo semblait être présent entre Sherlock et l’Ordre de Dagon.

Force est de constater, dès le début de ce deuxième tome, que ce n’est plus le cas. L’Ordre de Dagon est en position avantageuse.

Mais un troisième parti va venir bouleverser la donne, et rebattre les cartes du jeu. Et les perdants seront toujours les mêmes, Londres et ses habitants.

Les psychoses neurales

Le mythe existe, et se matérialise physiquement dans Londres. En effet, des monstres sévissent dans la Tamise, gros, avec ou sans tentacules, mais avides de sang et de chair. Les bateaux sont la proie de ces derniers, et les autorités ne parviennent pas à les éliminer.

L’Ordre de Dagon semble avoir pris pied dans la Tamise, et au-delà.

Car la folie s’empare des habitants de Londres, et les psychoses neurales font halluciner hommes et bêtes.

Le Docteur Watson lui-même est atteint de ce mal inconnu, et il lui devient de plus en plus difficile de rester concentré sur ce qui est essentiel.

Pour beaucoup, le remède vient du sérum des Anciens, qui devient disponible rapidement en ville, et dans les salons à Eshockers qui pullulent dans Londres.

Un homme est à la tête de cette offre de réconfort :

Le Professeur Moriarty

Alors qu’il avançait à visage couvert dans le premier tome, le Professeur Moriarty est un personnage à part entière de ce deuxième tome de Sherlock Holmes contre Cthulhu.

Son empire criminel est bien implanté à Londres, mais il rêve de plus. Aussi essaie t-il de s’emparer de la machine infernale de l’Ordre de Dagon et d’éliminer ce dernier, notamment en kidnappant deux membres importants de la secte.

Par ailleurs, il profite de la folie qui frappe les londoniens pour diffuser son sérum des Anciens et de l’asile d’aliénés de Whitechapel pour se fournir en Eshockers pour ses salons.

Mais le professeur ne se rend pas encore compte de qui, ou de quoi, il affronte réellement.

 

La science, encore et toujours la science

Malgré la preuve de l’existence du mythe de Cthulhu, Sherlock Holmes ne succombe pas à la folie et garde la tête froide. Et cela va lui réussir.

En étudiant les Eshockers (qui sont une invention basée sur l’électrothérapie), il va solutionner les différents problèmes que rencontrent Londres et ses habitants.

Ce deuxième tome est plein d’actions et de rebondissements, dans une Angleterre en proie aux monstres du mythe, qui y ont pris pieds.

Entre l’Ordre de Dagon, les sbires de Moriarty et ce qui se trame dans l’asile de Whitechapel, vous avez là un roman riche et inspirant, dont la fin est à venir.

Mais le dernier chapitre donne envie de lire cette fin avec impatience, car on y parle de Cthulhu et d’Innsmouth. Deux noms très célèbres du mythe.

Sherlock Holmes VS Cthulhu, les psychoses neurales est édité chez Ynnis éditions.

 

  

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